Zaz- Comme ci, comme ça

On veut faire de moi c’que j’suis pas
Mais je poursuis ma route j’me perdrai pas
c’est comme ça
Vouloir à tout prix me changer
Et au fil du temps m’ôter ma liberté
Heureusement, j’ai pu faire autrement
Je choisis d’être moi tout simplement

Je suis comme ci
Et ça me va
Vous ne me changerez pas
Je suis comme ça
Et c’est tant pis
Je vis sans vis-à-vis
Comme ci comme ça
Sans interdit
On ne m’empêchera pas
De suivre mon chemin
Et de croire en mes mains

Ecoute, écoute-la cette petite voix
Ecoute-la bien, elle guide tes pas
Avec elle tu peux échapper
Aux rêves des autres qu’on voudrait t’imposer
Ces mots là ne mentent pas
C’est ton âme qui chante ta mélodie à toi

Je suis comme ci
Et ça me va
Vous ne me changerez pas
Je suis comme ça
Et c’est tant pis
Je vis sans vis-à-vis
Comme ci comme ça
Sans interdit
On ne m’empêchera pas
De suivre mon chemin
Et de croire en mes mains
Si c’est ça, c’est assez, c’est ainsi
C’est comme ci comme ça
Ca se sait, ça c’est sûr, on sait ça
C’est comme ça comme ci

Je suis comme ci
Et ça me va
Vous ne me changerez pas
Je suis comme ça
Et c’est ainsi
Je vis sans vis-à-vis
Comme ci comme ça
Sans peur de vos lois
On ne m’empêchera pas
De suivre mon chemin
Créer ce qui me fait du bien

Si c’est ça, c’est assez, c’est ainsi
C’est comme ci comme ça

Parcourir la France

Je vous recommande un site très intéressant si vous voulez découvrir des villes et villages de France. Il s'agit du site Parcourir la France (Cliquez sur le lien pour accéder directement au site).
Chaque vendredi, Jean-Marie Clausse vous propose un diaporama Power Point sur une ville ou un village de France.
Il réalise les diaporama avec ses propres photos et il y ajoute des commentaires.
Bonne visite!

                                                       Cliquez sur la photo pour aller sur le site!

 

Amélie-Les-Crayons- La garde robe d'Elizabeth

Elizabeth devant sa garde robe
A 7h32, s ‘arrache les ch’veux
Elizabeth devant sa garde robe
Sait jamais ce qu’elle veut
Elle a trop d’pull, de ch’mises et de culottes
De chaussettes, de chaussures et de frocs
De manteaux, de nu-dos, de débardeurs, de robes et de tailleurs,
De foulards, de maillots, de jambières…
Elizabeth désespère…

Elle sent ses jambes qui se dérobent
A 8h07, se couche par terre
Elizabeth devant sa garde robe
Les bras en croix le regard en l’air
Elle vient d’entendre la météo
Qui lui dit ni froid ni chaud
Aujourd’hui ce sera mitigé
Décidément elle n’est pas aidée

Elizabeth devant sa garde robe
A 8h25, se ressaisit
Elizabeth devant sa garde robe
Décide de s’habiller en gris
Mais elle a trop d’pull, de ch’mises et de culottes grises
De chaussettes, de chaussures et de frocs gris
De manteaux, de nu-dos, de débardeurs, de robes et de tailleurs gris
De foulards, de maillots, de jambières grises
Elizabeth crise

Elizabeth devant sa garde robe
A 8h43 a le choix
Elizabeth devant sa garde robe
Entre un pantalon et une jupe à pois
Elle préfère bien la jupe mais si elle prend froid
Avec un gilet, tiens!, pourquoi pas
C’est seulement à 9h23
Qu’elle est prête, elle a mis des bas


Elizabeth dans l’miroir d’la commode
A 9h32 n’en croit pas ses yeux
Elizabeth dans l’miroir d’la commode
Voit une tâche sur gilet bleu
Elle enlève son gilet sa jupe et ses bas
Avec autre chose ça irait pas
Elle met l’pantalon gris qui l’attendait là
Plus que le haut et elle y va

Mais elle a trop d’pull, de ch’mises et de col v,
De grandes manches, de brettelles, de cols roulés,
De body, de nu-dos, de débardeurs, de châles et de tailleurs
De capes, de vestes et d’anorak
Elizabeth craque

Elizabeth devant sa garde robe
A 9h50 sait plus quoi faire
Elizabeth devant sa garde robe
Ne retrouve plus son chemisier vert
Elle est sûre qu’il est propre, elle l’a lavé hier
Un cadeau de sa belle-mère
Et elle cherche, fouille, s’énerve, et puis, hop !
Elle le trouve en boule sous une pile d’affaires

Elizabeth devant sa garde robe
A 10h est en train de repasser
Elizabeth devant sa garde robe
Son joli chemisier
La radio allumée est entend
Les infos de 10h annoncées
Là Elizabeth est vraiment
En retard, son car elle l’a loupé

Elle lâche son fer, son chemisier
Elle attrape les yeux fermés
Un survêtement des baskets un tablier
Et sort de chez elle toute mal fagotée